Transmettre les achats responsables à la GenZ.

Transmettre les achats responsables à la GenZ.

Lundi 13 mars 2023, j’étais présente, pour Buyer Beware, à l’IAE de Grenoble pour donner un cours en supply chain et achats responsables aux étudiants du Master GPLA (Gestion de production, logistique, achats).

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Il y a des moments de vie comme cela, que l’on peut qualifier de moments de grâce ou d’évidence.

Des moments, où l’on se dit « mais pourquoi ai-je attendu autant de temps pour emprunter cette voie » ? Des moments, où notre ego peut être mis de côté et où l’entraide et la transmission prennent le pas.

Ce moment je l’ai vécu cette semaine pour la première fois.

En janvier dernier (2023), lorsque l’université de Grenoble (IAE) m’a contacté dans le cadre de conférences métiers, je pensais que je n’étais pas la bonne personne, pas assez expérimentée… bref syndrome de l’imposteur quand tu nous embrasses. Et puis après quelques échanges, quelques emails, je saisis le besoin. Je comprends que je peux le faire.

L’évidence s’est révélée : donner un cours en université devant une classe de master de 40 élèves, voilà un challenge, une montagne que je n’avais pas encore gravie dans mon parcours.

Alors, j’ai pris ma plus belle plume et je me suis « attelée » (sans mauvais jeu de mots) à la tâche.

Et là, j’ai compris : l’ampleur du labeur.

Donner un cours, transmettre un savoir, ça ne s’improvise pas. Cela demande une sacrée dose de remise en question pour vulgariser un métier et des pratiques que l’on opère depuis des années. Qui plus est lorsque le cours en question concerne les supply chains responsables.

Au travers de cette expérience, j’ai compris que la préparation d’un cours est la clé pour cadrer le rythme, la pédagogie. Un simple cours de 3 heures peut, rapidement, nécessiter 2 à 3 fois son temps en préparation. Savoir donner [comme disait Johnny] l’envie aux étudiants de suivre le cours sans mourir d’ennui, n’est pas une chose aisée.

En un mot, c’est un métier ! Pendant des années d’études et de formations, je ne me rendais pas nécessairement compte qu’animer un cours pouvait demander une abnégation et une pugnacité à rude épreuve.

Mais une fois le cours terminé, lorsque les étudiants viennent vous voir pour encore échanger après le cours et vous poser mille questions… là, vous comprenez que finalement vous n’avez pas fait faux et que l’imposteur tapi en vous peut aller faire un tour ailleurs.

Alors, à toutes et à tous les professeurs/formateurs dont j’ai croisé le chemin un jour, je vous tire mon chapeau.

Vous avez un métier incroyable 😊

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Merci à l’IAE de Grenoble pour cette magnifique opportunité.

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